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La culture du progrès

Article AGORA VOX

mardi 16 juillet 2013, par Matthieu Giroux

Actuellement la culture du divertissement, promue par les Beatles sans qu’ils s’en rendent compte, est une culture où la drogue est source d’inspiration afin d’obtenir plus d’émotion. Pendant les 30 glorieuses, la culture était certes populaire mais surtout progressiste et orientée vers l’amour de l’humanité.

Nous nous souvenons mieux des bons exemples. Le confucianisme met cela en avant. L’oligarchie est contre ce confucianisme qui promeut l’ascension sociale par l’honnêteté, permettant alors à la population de s’enrichir réellement par le savoir, afin de progresser. Notre économie n’évolue que par notre capacité à progresser par le savoir, afin de se développer.

Les 30 glorieuses sont un prolongement de la politique de Roosevelt en France. Il est dit que Churchill a fait durer la deuxième guerre mondiale pour que Roosevelt ne voit pas la fin de la seconde guerre mondiale. Dès qu’il fut décédé, les forces alliées furent mieux organisées. Les États-unis avaient sous Roosevelt et 25 ans après une monnaie égalitaire, permettant aux pays pauvres de s’enrichir, la réserve-or. Le dollar avait une réelle valeur pour quiconque l’avait en sa possession.

Les 30 glorieuses avaient une faille. À cause du taux de change variable nous avons spéculé sur les dettes des pays pauvres. Ce taux de change variable fait que la Chine est dépendante de ses exports, et pousse à l’esclavagisme.

Cependant la population était orientée vers l’engagement. Elle avait l’amour de l’humanité. On contribuait au développement d’une humanité meilleure, grâce aux grands travaux et à la sécurité sociale en France. Il y avait la joie de réaliser le potentiel créateur. La population était heureuse.

Pendant les années 1970 il y a eu beaucoup d’assassinats. Les personnalités capables d’améliorer la société ont été liquidés. On sait que De Gaulle, le chef d’état des grands travaux, a échappé à un attentat. Il y a aussi l’assassinat de Robert Boulin, un ministre du travail. Aux États-Unis, les Kennedy et Martin Luther King ont été liquidés, ce qui a poussé les américains à croire que la malhonnêteté permettait de se faire une place dans la société.

Il n’y a plus cette culture de la métaphore pourtant présente encore dans les années 1980. Ces comparaisons poétiques expriment la beauté quand il y a une recherche de vérité. La privatisation de la monnaie a entraîné une mauvaise éducation de la population, où la créativité n’a plus été favorisée. Pourtant la créativité est ce qui nous sépare de l’animal.

La culture du divertissement pousse aux pulsions maladives, responsable de nos maux, car les classes surchargées empêchent le professeur de faire évoluer l’élève, qui devient alors émotif avec la télévision. L’émotivité c’est ce qui crée la guerre. La rationalité est ce qui provoque la paix, quand il y a une recherche de vérité orientée vers le progrès.

Nous devrions tous réfléchir comme des scientifiques pour agir politiquement. Les plus grands découvreurs étaient engagés politiquement et savaient que la politique les influençait. Toute personne civilisée agit en vérifiant des hypothèses.

Mazarin a été effacé de nos livres d’histoire. Pourtant il a créé la paix en reconnaissant les États-nations et le co-développement. La paix de Westphalie par Mazarin a créé une paix durable. L’oligarchie a voulu effacer cette mémoire ensuite, en promolvant Napoléon. Le France est redevenue impérialiste à cause de Napoléon. L’impérialisme ne bénéficie qu’à une petite partie de la population.

La culture grecque de la beauté permet de comprendre la beauté comme un meilleur avenir permettant l’épanouissement de l’être humain. Or la beauté est vue en ce moment comme quelque chose de sensitif. La beauté est pourtant indépendante de nos sens. Beethoven a par exemple créé ses meilleures partitions lorsqu’il était sourd. Sans séparer la beauté de nos sens nous nous faisons avoir par la culture du court terme. La beauté c’est la beauté de l’esprit et de son mouvement, des découvertes qu’il procure sur nous-mêmes, afin de devenir meilleur grâce à notre recherche de vérité.

Rembrandt explique que le pardon est beauté

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