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Flamme de joies

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lundi 25 janvier 2016, par Matthieu Giroux

Une phrase simple qui se comprend différemment dans notre esprit à chaque lecture signifie que le livre a libéré ou a créé une joie de notre enfance. Dans un monde où les enfants devraient jouir, il est donc bon de rappeler ce qu’est le bonheur et sa flamme, la joie. La joie c’est pour l’enfant le bonheur. Pour l’adulte, la jouissance fait place à la joie. Ainsi l’adulte se remémore les joies de son enfance pour se vivifier. C’est pour se retrouver comme un enfant cherchant le bonheur d’une création.

Plus on pense aux joies de son enfance, plus on veut réaliser de belles idées. La jouissance n’est donc qu’une joie dénaturée. C’est une joie qui dure artificiellement. Ainsi les moments de doute peuvent être appréciés grâce à son enfance. On pourra même scruter son bonheur, pas sa jouissance, pour éveiller son esprit créatif, pas son esprit oisif, pour le mieux faire, pas la nostalgie du passé.

Penser aux joies de son enfance n’est pas de la nostalgie redondante et vaine. C’est préparer de belles rencontres grâce à la naïveté et la sincérité des principes de son éducation. Les principes seront alors améliorés.

Pour un enfant le bonheur et la joie sont liés. Pour un adulte la recherche de bonheur et la joie peuvent s’éloigner. Joie et jouissance se contredisent. La joie est claire et limpide. La jouissance est la perversion d’une joie que l’on veut continuer pour qu’elle devienne éternelle. La joie est une flamme initiatrice. On préfère penser à une joie plutôt qu’à une jouissance. La joie est sûre et fiable, proche malgré tout. La jouissance est artificielle et demande le secret de celui qui la possède. Sinon cela crée la jalousie. La joie est un plaisir non perverti par le désir. Celui qui est heureux sait que tous les moments sont importants. Ainsi il distingue la joie de la jouissance.

Bonheur et joie

Le bonheur solitaire c’est être seul avec la flamme de son enfance. Le bonheur commun c’est transformer cette flamme en cherchant la vérité. Une flamme est un moment vivant d’énergie, où celui qui la porte cherche la chaleur et la longévité de son foyer. Le bonheur c’est raviver ou créer sa flamme. Une fugue est une flamme qui oscille. Le bonheur c’est avoir trouvé sa vérité ou la vérité. Nous en profitons alors. Créer c’est rallumer une flamme de son enfance afin de transformer ce que l’on voit en un rêve d’enfance. Ce sont les joies de son enfance qui ravivent cette flamme.

Beauté de la joie

Le mot joie est très souvent associé à son enfance dans la réflexion classique. L’enfance est ce qui se répète dans notre esprit toute la vie. Ainsi les joies de notre enfance ne peuvent qu’accentuer notre ardeur en lui donnant du sens. La chaleur d’une poésie ou d’un chant est celle qui permet de redevenir un enfant.
Les joies douces de notre enfance sont capables de se dissocier pour se recréer avec des phrases simples lues que l’on comprend différemment. Si la suite nous complète alors le bonheur est trouvé, la joie enfantine galvanisée et mieux élaborée. Une beauté éternelle est une joie enfantine qui se complète.
Chercher le bonheur c’est comprendre les joies de son enfance. Une joie enfantine est un mystère joyeux qui nous transforme en messager de la beauté, donc de l’éternité ressentie du bonheur trouvé. En effet la beauté est un rapport vers l’éternité, une envie de voir la vie éternelle.

Le rigolo

Bonheur et joie sont similaires pour les enfants.

La chaleur d’une joie enfantine nous fait vibrer comme si nous étions plus jeunes en ce moment, pour mieux nous comprendre et renforcer notre bonheur. Une joie enfantine est un bonheur capable de nous transformer. On trouve le bonheur dans une chanson quand sa joie suit la chanson. C’est pour cela que chanter rend joyeux.

Un rigolo qui se moque de lui-même veut en fait retrouver son enfance, la joie du rire qu’il créait ou écoutait. Le rigolo est celui qui sait le mieux analyser le bonheur des autres, car il retrouve régulièrement notre bonheur par nos sourires et nos fous-rires. L’humoriste cherche à faire rigoler. Le rigolo rigole déjà dans son âme.

La joie est une flamme de notre enfance à galvaniser par le rire et le chant. Une flamme se ravive en nous quand l’enfant s’éveille en nous. Une flamme joyeuse c’est alors une joie enfantine qui continue, se duplique ou se transforme. Une flamme peut s’éteindre facilement. Le bonheur c’est retrouver cette flamme. Le rigolo est celui qui veut renforcer son enfance par les flammes de sa joie enfantine.
La flamme d’une joie se ravive. La beauté elle est éternelle. Trouver la beauté qui est sa flamme fait de nous des guerriers ou des rigolos.

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